S’il est important de vérifier un certain nombre de critères, qui tracent les contours de la catégorie « goodies écologiques », il faut aussi (et surtout !) interroger le sens de votre démarche.
Qu’est-ce qu’un goodies écologique ? Les goodies et autres objets publicitaires traditionnels ont longtemps été associés aux défauts de la surconsommation, du jetable et de la pollution. Mais la communication par l’objet a entamé sa mue depuis près d’une dizaine d’années, pour sortir de cette impasse. Alors que la demande est mûre et que l’offre est fournie et cohérente, nous pouvons répondre plus clairement à la question : qu’est-ce qu’un goodies écologique ?
Goodies écologique : une liste de critères
Commençons par une liste de critères, en guise de premiers repères. S’il n’est pas forcément possible de les cumuler tous, les articuler au mieux sera gage de durabilité.
- La matière de fabrication est-elle recyclée ou compostable ?
- Quel est l’impact du prélèvement de ces ressources (voir certifications et écolabels) ?
- L’objet est-il réutilisable ?
- Est-il résistant ?
- Consomme-t-il de l’énergie pour fonctionner ? Est-il économe ?
- Quelle distance parcourt l’objet commandé ?
- Le mode de transport est-il le plus écologique possible ?
Dans un monde idéal, le goodies écologique parfait est fabriqué localement, dans une matière durable 100% biodégradable ou recyclée ; Il est résistant et consomme peu ou pas d’énergie.
Sortir du superflu, du jetable et de la complexité, c’est aussi cela le goodies écologique.
Quels objets publicitaires incarnent le mieux l’idée du « goodies écologiques » ?
Au-delà des critères purement techniques, des valeurs et autres qualités intrinsèques sont attachées au concept de « goodies écologique ». Qualité, utilité, simplicité (ou sobriété) et charge symbolique. Ces caractéristiques s’accordent en effet avec l’idée que le grand public se fait de l’écologie. On sort du superflu, du jetable et de la complexité, pour se projeter dans une nouvelle logique, que le crayon à planter (ci-dessus) incarne depuis des années au top niveau des ventes d’objets publicitaires écologiques. Mais il n’illustre pas à lui seul cette famille d’objets en vogue. Quand l’objet écologique n’est pas réutilisable à l’infini, il ne doit laisser aucune empreinte négative. Quand il est réutilisable, il doit durer le plus longtemps possible avant d’être 100% recyclable ou biodégradable : On pourrait ainsi évoquer les pochettes ou classeurs en bois, les bouteilles, tasses, boîtes alimentaires en verre ou inox, les clés USB en bois. Et la liste n’est pas exhaustive.
Pour qu’un goodies soit écologique, la démarche doit avoir du sens
Enfin, la question du sens est primordiale pour compléter les critères écologiques. Pour que les objets ne deviennent pas des déchets, ils doivent être adoptés par leurs destinataires, conservés au fil des ans et utilisés avec soin. Ils doivent s’attirer la sympathie de leur propriétaire et devenir un atout au quotidien. Ainsi, les notions de spécialisation (goodies publicitaires adaptés à un métier ou savoir-faire) et de personnalisation sous forme de marquage nominatif sont naturellement apparus dans le champ de la communication par l’objet écologique. Ils pourront devenir, au fil du temps, des critères évidents pour le plus grand nombre.